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<red-tag-blog>L'erreur<red-tag-blog>
« <underline-red-blog>S'y<underline-red-blog> la mission ne t'intéresse pas, nous pouvons t'en proposer une autre. »
Si on a toujours le choix, on finit parfois par s'y perdre. Mais si on est sans cesse sous la contrainte, notre motivation et notre efficacité en prennent un coup. Toute la difficulté est de trouver le juste milieu. Néanmoins, lorsqu'il s'agit d'orthographe, il n'y a souvent qu'une réponse correcte. Ici, on s'intéresse en particulier à la question suivante : écrit-on si ou s'y ?
Si vous voulez en apprendre plus, si vous appréciez l'art de manier la langue, alors nos formations en orthographe 100% en ligne sont faites pour vous.
Et n'oubliez pas le quiz à la fin de l'article pour vérifier si vous avez bien compris la règle d'orthographe !
<green-tag-blog>La solution<green-tag-blog>
Si ou s'y ?
<blue-tag-blog>10 questions pour vous tester 🔥<blue-tag-blog>
<light-green-tag-blog>Des exemples pour tout comprendre<light-green-tag-blog>
« Je t'aiderai si j'ai le temps. » → « Je t'aiderai à condition d'avoir le temps. »
« La Poste est ouverte. Il s'y rendra après le déjeuner. » → Si on change le sujet, le pronom « se » devient « me ». Cela donne « Je m'y rendrai après le déjeuner. »
« Je cherche un artisan local qui s'y connaît en tuyauterie. » → « Y » renvoie ici au domaine de la tuyauterie.
« Si la météo le permet, j'irai me promener. » → « En supposant que la météo le permette, j'irai me promener. »
« Ce musée est incontournable. Ils s'y retrouvent à 14h pour profiter de la visite guidée. » → « Nous nous y retrouvons à 14h pour profiter de la visite guidée. »
« Je ne suis jamais si heureux que lorsque je suis entouré. » → Comparaison d'égalité dans une phrase négative. Cela équivaut à « Je ne suis jamais aussi heureux que lorsque je suis entouré. »
« Le livre est si abîmé qu'il perd ses pages. » → Adverbe d'intensité. On pourrait dire « Le livre est tellement abîmé qu'il perd ses pages. »
<light-green-tag-blog>L'astuce pour tout retenir<light-green-tag-blog>
Dans le cas où vous pouvez remplacer le mot par « en supposant que », alors il faut écrire « si ».
Dans le cas où la formule fait référence à quelque chose exprimée précédemment, il faut écrire « s'y ». Par ailleurs, « s'y » est toujours suivi d'un verbe.
Autre astuce : « s'y » peut être remplacé par « m'y » ou « t'y » si l'on change de personne.
<light-green-tag-blog>L'info en plus<light-green-tag-blog>
Vous savez choisir entre si et s'y. Mais entre si et ci ?
« Ci », en tant qu'adverbe, souligne la proximité géographique ou temporelle, par opposition à « là ». Il suit un pronom ou un nom, auquel il est accolé par un tiret.
Par exemple : « Mets-toi de ce côté-ci, tu verras mieux. ».
« Ci » en tant que pronom démonstratif est la contraction familière de « ceci » et s'oppose à « ça ».
Par exemple : « comme ci comme ça », « fais ci fais ça ».
Excepté dans l'expression « comme ci comme ça », il faut généralement écrire « comme si », suivi d'une hypothèse.
<black-tag-blog>Citations<black-tag-blog>
Si ou s'y : Paroles d'écrivains
« Il paraît que c'est un garçon très gentil et très intelligent qui s'y connaît fort bien en bibelots et en meubles. »
L'Amphisbène (1912), Henri de Régnier, écrivain et poète français
« Ils donnaient une nouvelle lumière à la cabane, comme si des fenêtres supplémentaires s'étaient ouvertes. »
Là où chantent les écrevisses (2020), Delia Owens, écrivaine et zoologiste américaine
« Etre civilisé, c'est avoir une parole et s'y tenir. »
La Mort du coyote (1973), Jean-Guy Rens, auteur et consultant en technologie de l'information canadien
« À l'intérieur étaient exposées des photos de famille encadrées : l'une d'elles, vieille et au grain épais, montrait mon grand-père en compagnie du roi Nader shah en 1931, deux ans avant l'assassinat de celui-ci. »
Les Cerfs-Volants de Kaboul (2005), Khaled Hosseini, écrivain américain d'origine afghane
« Mais cette puissance crut devoir faire des objections ; elle discuta ; elle tergiversa ; tant et si bien que, le 2 août 1914, survint la guerre. »
« La Question de Tanger » dans La Revue de Paris (1922), Wladimir d'Ormesson, écrivain, journaliste et diplomate français
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