<red-tag-blog>L'erreur<red-tag-blog>
« Je n'<underline-red-blog>attend<underline-red-blog> plus rien de lui. »
“J’attends” ou “j’attend” de savoir quelle est la bonne orthographe du verbe attendre au présent de l’indicatif ? D’autant plus que cette expression est très utilisée dans les échanges par mail, que ce soit entre collègues ou avec les clients. Alors ne faites plus l’erreur !
Vous souhaiteriez avoir l'orthographe innée ? Outre le fait que cela ne se choisisse pas, il est de plus un peu tard pour cela. Néanmoins, vous pouvez progresser très efficacement avec nos formations en orthographe 100% en ligne.
Et n'oubliez pas le quiz à la fin de l'article pour vérifier si vous avez bien compris la règle d'orthographe !
<green-tag-blog>La solution<green-tag-blog>
Écrit-on j'attend ou j'attends ?
<blue-tag-blog>10 questions pour vous tester 🔥<blue-tag-blog>
<light-green-tag-blog>Des exemples pour tout comprendre<light-green-tag-blog>
« J'attends le bus depuis une demi-heure. »
« Tu vois cette file d'attente ? Eh bien, j'attends mon tour. »
« J'attends avec impatience le début du concert. »
« Nous sommes désolés pour le retard, mais j'attends toujours les documents nécessaires. »
« Elle a dit qu'elle m'appellerait, mais j'attends toujours son coup de fil. »
<light-green-tag-blog>L'astuce pour tout retenir<light-green-tag-blog>
Pour retenir la différence entre "j'attends" et "attend", il suffit de se rappeler que le "s" final est toujours présent à la première personne du singulier (je) au présent de l'indicatif.
<light-green-tag-blog>Un peu de conjugaison<light-green-tag-blog>
Pour mieux comprendre l’usage du verbe attendre, voici sa conjugaison au présent de l’indicatif :
Indicatif présent
Je attends
Tu attends
Il/Elle/On attend
Nous attendons
Vous attendez
Ils/Elles attendent
<black-tag-blog>Citations<black-tag-blog>
Paroles d'écrivains sur « j'attends »
« À l’aube de ma vie, vierge de toute expérience, je me prénomme V., et du haut de mes cinq ans, j’attends l’amour. Les pères sont pour leurs filles des remparts. Le mien n’est qu’un courant d’air. Plus que d’une présence physique, je me souviens d’une senteur de vétiver qui embaume la salle de bains au petit matin, d’objets masculins posés çà et là, une cravate, un bracelet-montre, une chemise, un briquet Dupont, d’une façon de tenir sa cigarette entre l’index et le majeur, assez loin du filtre, d’une manière toujours ironique de parler, si bien que je ne sais jamais s’il plaisante ou non. Il part tôt et rentre tard. »
- Le consentement (2020) Vanessa Springora, éditrice et écrivaine française.
« J’attends que [les femmes] fassent la révolution. Je n’arrive pas à comprendre, en fait, qu’elle n’ait pas déjà eu lieu. Des colères se sont exprimées, des révoltes ont éclaté çà et là, suivies d’avancées pour les droits des femmes. Mais nous sommes encore si loin du compte. Il nous faut une révolution des mœurs, des esprits, des mentalités. Un changement radical dans les rapports humains, fondés depuis des millénaires sur le patriarcat : domination des hommes, soumission des femmes. Car ce système n’est plus acceptable. Il est même devenu grotesque. »
- Une farouche liberté (2020) Gisèle Halimi, femme politique, militante féministe et avocate française.
« Des crépuscules blancs tiédissent sous mon crâne
Qu’un cercle de fer serre ainsi qu’un vieux tombeau
Et triste, j’erre après un rêve vague et beau,
Par les champs où la sève immense se pavane
Puis je tombe énervé de parfums d’arbres, las,
Et creusant de ma face une fosse à mon rêve,
Mordant la terre chaude où poussent les lilas,
J’attends, en m’abîmant que mon ennui s’élève…
– Cependant l’Azur rit sur la haie et l’éveil
De tant d’oiseaux en fleur gazouillant au soleil. »
- Renouveau (1866) Stéphane Mallarmé, poète français.
« Mon existence est en noir et blanc et j’attends, immobile sur mon canapé, le retour des couleurs. Peut-être est-il temps de sortir les feutres. »
- Et que ne durent que les moments doux (2021) Virginie Grimaldi, romancière française.
<blue-tag-blog>Le quiz<blue-tag-blog>