<red-tag-blog>L'erreur<red-tag-blog>
« <underline-red-blog>Il a prit<underline-red-blog> le livre et s'est installé confortablement pour lire. »
Ce participe passé peut parfois laisser perplexe, et pour cause, une terminaison différente de celle à laquelle on pourrait s’attendre. On ne vous fait pas patienter plus longtemps pour vous expliquer.
Vous souhaiteriez avoir l'orthographe innée ? Outre le fait que cela ne se choisisse pas, il est de plus un peu tard pour cela. Néanmoins, vous pouvez progresser très efficacement avec nos formations en orthographe 100% en ligne.
Et n'oubliez pas le quiz à la fin de l'article pour vérifier si vous avez bien compris la règle d'orthographe !
<green-tag-blog>La solution<green-tag-blog>
Écrit-on il a pris ou il a prit ?
<blue-tag-blog>10 questions pour vous tester 🔥<blue-tag-blog>
<light-green-tag-blog>Des exemples pour tout comprendre<light-green-tag-blog>
« Il a pris le train pour se rendre à Paris. »
« Elle a pris un bonbon dans le bol. »
« Ils ont pris la décision de partir en vacances. »
« J'ai pris le temps de lire son message. »
« Nous avons pris une photo souvenir. »
<light-green-tag-blog>L'astuce pour tout retenir<light-green-tag-blog>
Pour vous souvenir de l’orthographe de “il a pris”, rappelez-vous qu’en adjectif au féminin, prendre devient “prise”, donc le participe passé prend un “s”.
<light-green-tag-blog>Un peu de conjugaison<light-green-tag-blog>
Afin de bien comprendre la bonne orthographe à utiliser, voici l’orthographe du verbe prendre au passé composé et au passé simple.
Passé composé
J'ai pris
Tu as pris
Il/elle/on a pris
Nous avons pris
Vous avez pris
Ils/elles ont pris
Passé simple
Je pris
Tu pris
Il/elle/on prit
Nous prîmes
Vous prîtes
Ils/elles prirent
<black-tag-blog>Citations<black-tag-blog>
Paroles d'écrivains sur « il a pris »
« Je cesse de l'intéresser dès que je ne suis plus au lit avec lui, comme avant-hier encore, dans cette nouvelle maison de passe où il a pris l'habitude de m'emmener. »
- Le Dialogue intérieur, Le Dîner en ville (1959) Claude Mauriac, écrivain français.
« Son débat intérieur était aussi absurde que celui du jeune homme qui se demande s'il doit aller faire une proposition à la fille dont il est éperdument amoureux. Une fois qu'il a pris sa décision, il n'en est pas plus avancé pour autant. Il faut encore passer à l'acte. »
- La Liste de Schindler (1982) Thomas Keneally, auteur australien.
« Topaze : [...] Ah ! l'argent… Tu n'en connais pas la valeur… Mais ouvre les yeux, regarde la vie, regarde tes contemporains… L'argent peut tout, il permet tout, il donne tout… Si je veux une maison moderne, une fausse dent invisible, la permission de faire gras le vendredi, mon éloge dans les journaux ou une femme dans mon lit, l'obtiendrai-je par des prières, le dévouement, ou la vertu ? Il ne faut qu'entrouvrir ce coffre et dire un petit mot : « Combien ? » (Il a pris dans le coffre une liasse de billets.) »
- Topaze (1926) Marcel Pagnol, écrivain, dramaturge, producteur et cinéaste français.
« Si je pouvais lui parler, je dirais à Phèdre qu’il est plus douloureux encore d’aimer celui que je possède déjà. Moi, je n’ai aucune raison d’être triste. Si je devais expliquer à un passant pourquoi je pleure, qu’est-ce que je pourrais lui dire ? Que je suis dévastée parce que mon mari pense que je suis une clémentine ? Que je m’effondre parce qu’il a pris des lasagnes ? Que je suis en pleurs parce qu’il a laissé un pourboire important ? Au fond, je sais que mes larmes n’ont aucune raison d’être. Celles de Phèdre sont limpides comme du cristal, les miennes sont monstrueuses. »
- Mon mari (2021) Maud Ventura, écrivaine française.
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